24 Heures du Mans 2007 LM P1 : Bis pour l'Audi R10 ! Imprimer Envoyer
Mercredi, 20 Juin 2007 23:06

th_LM2007_Audi_1Voilà, il a eu lieu ce tout premier duel de diesels. Audi s'en sort vainqueur face à Peugeot ce qui est somme toute normal et logique au vu de l'immense expérience accumulée par le constructeur allemand ici même ces dernières années. Voilà donc un deuxième succès pour l'Audi R10 qui ne souffre

aucune discussion, tant dès le départ, les voitures allemandes ont montré un potentiel supérieur à celui des françaises. Sébastien Bourdais ayant freiné un poil trop tard dans la première chicane, la 908 n°8 n'aura donc mené l'épreuve que sur quelques centaines de mètres. Ce qui revient à dire que les Audi R10 ont mené l'épreuve durant plus de 5028 km sur les 5029 parcourus au cours de ces 24 Heures. Avouons-le, nous attendions un tout petit peu mieux de la part des 908 HDi FAP au niveau des performances. Nous espérions que les noires et blanches pourraient exercer une pression plus forte...

Audi intouchable, au début...

Mais une fois posté au commandement, Dindo Capello, déchaîné, s'est enfui à une vitesse ahurissante. Biela et Rockenfeller ont eu besoin d'un peu de temps pour dépasser les deux 908. Mais à la fin de la première heure, les trois Audi R10 TDI dominaient déjà l'ensemble du peloton. On sentait bien que Sébastien Bourdais n'était pas au mieux avec la n°8, la meilleure preuve en étant qu'il avait laissé passer la n°7 de Nicolas Minassian qui semblait moins souffrir. En fait, comme nous l'ont confirmé les pilotes Peugeot après l'arrivée, les 908 n'étaient pas très à l'aise en début de course, la faute aux pluies de cette semaine

qui avaient « lavé » la piste. Le grip s'en était allé. Si les Audi se sont mieux accomodés de ces conditions, c'est que l'équipe technique allemande connait sa voiture et les contraintes du circuit sur le bout des ongles. Elle a su adapter au mieux la voiture à l'évolution de la piste. L'expérience est un atout majeur qui ne se remplace pas. En 2008, Peugeot Sport aura rattrapé un grande partie de son retard à ce niveau là. Et le duel des deux constructeurs n'en prendra que plus d'ampleur. Pour notre plus grand plaisir. Mais ne boudons surtout pas celui que nous avons déjà éprouvé cette année.

La lutte nous aura valu de beaux dépassements en début de course, les R10 ayant prouvé à cette occasion que leur vitesse de pointe était légèrement meilleure que celle des 908. Par la suite, les pilotes des R10 ne pouvaient pas amuser le terrain car les 908 restaient au contact. La n°8 était toujours seconde après 4 heures de course à moins de deux minutes de la R10 n°1. La n°7 était alors 5ème à un tour derrière une Pescarolo n°16 déjà excellemment placée ! Et Audi avait perdu depuis déjà bien plus de deux heures la n°3 ! Cette voiture avait été confiée aux « p'tits jeunes ». Mike Rockenfeller, tout comme Frank Biela, avait été patient en début de course pour passer les 908. Mais une fois devant les Peugeot, le jeune allemand, pourtant rompu aux courses d'endurance, tentait de rattraper ses coéquipiers lorsqu'il envoyait durement sa R10 dans le rail au Tertre-Rouge. Le réalisateur (pas au top en début de course d'ailleurs) n'ayant pas saisi l'action, c'est Mike lui-même qui a expliqué la cause de sa sortie : « J'étais dans mon troisième tour dans ces conditions mixtes sèches-humides lorsque j'ai mis les roues sur la partie peinte de la piste au Tertre-Rouge. J'ai perdu l'arrière, suis parti en travers et ai tapé les rails par l'arrière ». L'arrière de la voiture complètement détruit ne l'empêchait pas de tout tenter pour remettre sa voiture en piste : l'énergie du désespoir sans doute. Energie inutile, la n°3 n'était plus du tout en mesure de faire un mètre. Ce n'est pas la première fois que l'on voit une Audi même officielle sortir de la piste au Mans. Mais c'est bien la première fois qu'une Audi usine est incapable de repartir après un choc. Les R8 nous avaient habitué à tant de miracles que l'on croyait ces voitures indestructibles. Il n'en est rien...

Deux R10 au rebut !

Dindo Capello nous en amènera une seconde preuve au petit matin, bien involontairement. Le pilote n'est en effet absolument pour rien dans le crash à Indianapolis de la n°2. Sortant de la très rapide courbe à droite qui précède Indy, Dindo perdait la roue arrière gauche et effectuait alors un impressionnant 360° pour aller s'encastrer dans les pneumatiques. Heureusement le pilote était indemne mais une inspection rapide de son auto lui prouvait que plus rien n'était possible pour la ramener aux stands ! Nous n'avions jamais connu une telle hécatombe chez Audi Sport Team Joest depuis 1999. Rappelons en effet que cette équipe n'avait jamais à ce jour connu l'abandon au Mans !

Mais cette malchance ne remet aucunement en cause le niveau de préparation des R10. Certes, il reste une inconnue autour de la perte de roue de la n°2. Erreur humaine ou défaillance mécanique. Le changement de roues de 6H40 avait été entaché d'une petite faute du team qui avait fait retomber trop tôt l'Audi sur ses roues. Mais la roue a encore tenu 15 tours avant de s'échapper. Aurait-elle tenu si longtemps si elle avait été mal serrée ? Les techniciens allemands, que l'on vit inspecter de très, très près cette fameuse roue arrière gauche lors de son retour au parc fermé, en doutaient. Toujours est-il qu'aucune des trois R10 n'a connu le moindre problème mécanique durant cette course. La n°1 n'a connu comme intervention imprévues qu'un changement des écrous de roue préventif après le crash de la n°2 ainsi qu'un changement de capot avant à deux reprises pour adapter les appuis de la R10 aux conditions de piste. Superbe fiabilité...

Les 908 ? Débutantes bluffantes...

Mais pour des débutantes, les 908 firent quasiment aussi bien. Qui eut crû que les Peugeot partant en infériorité numérique se retrouveraient en supériorité au petit matin ? Tout cela en filant très bon train à l'heure ou blanchit la campagne... Car si les 908 ont peiné en début de course, l'équipe technique a su superbement réagir en modifiant le set-up. Finalement, les 908 ont roulé aussi vite que les R10 à l'heure où traditionnellement, les pilotes, ragaillardis par les premiers rayons du soleil, lâchent les chevaux et tendent les trajectoires... Les quatre voitures officielles ont roulé au petit matin en 3'27". Peut-être un peu plus facilement et un peu plus régulièrement pour les R10 mais la 908 est indiscutablement une voiture très bien née ! Certes, les moteurs ont donné des signes de faiblesse sur les deux voitures empêchant même la n°7 de recevoir le drapeau à damiers, mais elle aura tout de même tenu 21H30 ! Répêtons-le, avec une année supplémentaire d'expérience, les 908 seront redoutables et en position de gagner. Comme l'avait dit Frédéric Saint Geours lors de la présentation du projet. Au fait, rassurons les sceptiques quant à l'intention de Peugeot de demeurer en endurance : Christian Streiff, le nouveau PDG du groupe a parlé d'un possible engagement sur 10 ans ! La 908 aura peut-être alors laissé la place à une 909 répondant au nouveau règlement...

Pescarolo Sport fidèle au poste !

L'équipe Pescarolo Sport a produit avec la n°16 une course absolument exemplaire du calibre de celles auxquelles elle nous a désormais habitué ces dernières années. Seul petit bémol, la sortie de piste qu'a connu Emmanuel Collard en début de matinée mais la perte de temps liée à cet incident a été assez minime tant les techniciens sont intervenus rapidement. Et pourtant, malgré cette performance superbe, Henri et ses hommes ont dû descendre d'une marche sur le podium cette année. Face à 5 voitures diesel d'usine, il est vrai que cette performance était assez inattendue. Et si l'on s'en tient aux performances chronométriques, il est clair que la Pescarolo emmené par un trio de pilotes hyper-rapides ne pouvait viser au mieux que la 6ème place. Les incidents de course ont permis aux « verts » de rejoindre le podium pour la 3ème année consécutive. Nous nous en réjouissons et les bruyants fans de « Forza Pesca » également ! La n°17 a connu moins de réussite avec un très long arrêt (1H38 d'immobilisation) dans la soirée pour réparer une inédite fuite d'huile. Elle franchit toutefois la ligne d'arrivée, 6ème des LM P1 et 13ème au général. Chapeau bas à Henri, qui, pour la deuxième année consécutive, a le plaisir de voir 100% de ses LM P1 à l'arrivée !

Car la voiture « privée » du team Rollcentre de Martin Short se glisse à une superbe quatrième place finale ! Martin savait avoir fait l'acquisition d'une auto fiable et rapide. La course lui en a apporté la preuve, les arrêts non programmés ayant été rares et peu coûteux en temps. La voiture termine tout de même à 11 tours de la n°16, l'écart entre une voiture 2007 et une en spec 2006 ? Ou le simple choix d'une stratégie plus sage et d'un équipage un peu moins homogène ? Probablement un peu des deux...

Lola Charouz, pleine d'avenir...

La Lola du team Charouz termine 5ème des P1 mais seulement huitième au général. Elle s'est pourtant superbement maintenue au 6ème rang jusqu'à la treizième heure mais le jeune Jan Charouz a commis une faute lourde de conséquences à la fin de la nuit en tapant à la chicane Michelin. L'équipe a perdu là quasiment une heure pleine en réparations. La suite de la course fut encore émaillée de petits soucis mais il n'était déjà plus question de revenir au sommet du P1, ni de devancer les GT1.

La Lola Chamberlain Synergy termine au septième rang de la catégorie et à la 20ème du scratch, un classement somme toute logique pour une voiture confiée à des gentlemen-drivers dont le meilleur tour en course est à 10 secondes de la Lola Charouz... Une course retardée d'emblée par une crevaison dans le premier tour ! Un tête à queue en pleine nuit à la chicane Ford devant les yeux de votre serviteur ralentit encore un peu le rythme de l'auto mais cela aurait pu être bien plus grave car une Audi déboulant à cet instant là à toute vitesse ne put l'éviter qu'en choisissant à raison de passer droit dans l'herbe ! Chaud... Le moteur consommait également un peu d'huile ce qui imposait des appoints fréquents...

La Dome du RFH a de beaux restes ! Avouons-le, nous l'avions un peu mésestimée dans notre présentation de la catégorie, mais les propos mêmes des membres du team ne nous rendaient guère optimistes. Objectif atteint, la voiture rejoint l'arrivée mais elle est seulement 8ème en P1 et 25ème Overall. Au vu du deuxième meilleur chrono des essences dont elle a su faire montre, un bien meilleur résultat eut été possible. Il eut fallu pour cela que la fiabilité des pilotes autant que de la voiture soit au meilleur niveau. Malheureusement Jeroen Bleekemolen a commis une faute chère en temps, à la fin de la troisième heure en tirant droit au freinage de la première chicane des Hunaudières et en s'enfonçant dans les barrières de pneus mobiles sur la piste humide. Une heure était perdue aux stands pour remettre la voiture en état. Par la suite, un problème d'accélérateur couta à deux reprises une demie-heure d'arrêt à la voiture. Dommage...

Pas de cadeau pour Courage...

Mais que dire alors de la course de Courage Compétition ? Nous l'avions dit dans notre présentation. Beaucoup d'inconnues planaient autour de ces voitures avant cette course au niveau de la fiabilité et ces 25 ans pouvaient très bien ne pas être un cadeau. Ils ne le furent assurément pas et Yves en était le premier désolé. Le choix de tout bouleverses cet hiver n'était pas sans risque même si cela se justifiait et se comprenait. Le programme d'essais préparatoires important mené par le team n'a pas suffi et dès la troisième heure, la n°13 perdait toutes ses chances alors qu'elle se maintenait jusque là, dans le bon peloton des essences... Un simple problème de connectique stoppait la voiture en bord de piste. Stephan Johansson parvenait à réparer, mais revenu aux stands, l'équipe découvrait également une fuite d'huile. Le début des problèmes liés au moteur AER, qui avait déjà cassé lors de la répétition du mois de mars au HTTT... La suite de la course fut émaillée d'incidents assez nombreux avant que le moteur ne lâche définitivement peu avant le retour du soleil. La LM P1 aux couleurs d'Endurance-Info quittait la course...

Et malheureusement, la n°12 connut également son lot de soucis... Tout d'abord avec la pompe à eau qui la fit plonger de la 8ème place à la 30ème au coeur de la nuit. Puis une crevaison au petit matin martyrisait l'ARG de la voiture que Alexander Frei ramenait très abimée. Cela lui valait de repartir en piste sans numéro sur le ponton gauche ! Mais la voiture ralliait l'arrivée au 26ème rang, loin, bien trop loin de la tête... Il faut maintenant du temps et de la stabilité à Courage Compétition pour amener cette auto au niveau qui est le sien : une bonne LM P1 essence. Il ne faut plus laisser passer les bonnes occasions. Et souhaitons aussi que l'opération « reconstruction » de la n°13 n'ait pas trop mis à mal les finances du team...

Au rayon des LM P1 qui n'ont pas vu l'arrivée, on se doit d'ajouter la Lola Audi du Swiss Spirit. D'insondables problèmes électriques ont conduit le team à abandonner pour mieux se concentrer sur les 1000 km du Nürburgring. La Creation a elle aussi connu une course très malheureuse.Chacun des trois pilotes connaissant une sortie de piste, celle de Nakano dans son tout premier tour à bord de la CA07 en course étant malheureusement définitive. Les « enfants du Mans » n'ont pas été tendres avec la Creation !

On en revient toujours au même problème...

L'une des questions majeures qui reste posée après cette épreuve est bien évidemment celle de l'équivalence diesel-essence telle qu'elle est posée actuellement par le règlement ACO. Nous avions déjà exprimé notre point de vue l'an passé au lendemain de la seconde place de la n°17. Et nous avons tendance à rester sur cette même ligne cette année après la troisième de la n°16. Aussi admirable que soit le travail fourni par toute l'équipe Pescarolo Sport, les moyens mis à sa disposition n'ont rien à voir avec ceux qui ont, par exemple, permis à Peugeot Sport d'amener une voiture (dont les premiers tours de roue remontent à moins de 6 mois...) au deuxième rang. Des moyens colossaux qui permettent à une équipe d'usine d'optimiser au gramme près chaque pièce de son ensemble, de réduire au strict minimum les masses non suspendues, de passer et repasser des évos de carrosserie en soufflerie, de faire subir la torture en laboratoire à tous les constituants de sa voiture.

Pescarolo Sport est bien le meilleur représentant des concurrents essence, cette année encore. C'est indiscutable et indiscuté. Mais sincèrement, si l'on donnait aux « verts », l'équivalent du budget d'Audi Sport ou de Peugeot Sport, à quel niveau de performance seraient-ils capables d'amener leur voiture en demeurant dans le clan des essence ? Combleraient-ils tout ou partie de l'écart qui les sépare des diesels ? Autrement dit, à combien peut-on chiffrer l'écart dû à la différence de moyens techniques et financiers ? Et à combien peut-on chiffrer l'écart dû à l' « équivalence » ? Avouons-le, nous n'avons pas la réponse. Mais il nous apparaît cependant impossible de dire que l'intégralité de cet écart est dû à la seule équivalence... Et constatons également que, au moins sur un tour, les Pescarolo n'ont pas été cette année, les plus rapides en course des « essences ». Lors de la première heure, Marcel Fässler sur la Lola Audi roulait plus vite que Manu Collard de presque une seconde. Et au final, le meilleur chrono absolu des « essence » revient à la Lola Judd du team Charouz en 3'32"945. La Pescarolo n°16 est en 3'33"886. Deux voitures dont la base technique est plus récente que la Pescarolo même si la monocoque de celle-ci est toute neuve. Et Lola a à sa disposition probablement un peu plus de moyens techniques qu'Henri, ne serait-ce déjà que la soufflerie. Deux voitures encore très neuves, un peu trop probablement pour Le Mans et managées par des équipes qui n'ont pas le background incomparable de Pescarolo Sport. Et qui pourtant roulent déjà légèrement plus vite...

Le diesel est certes avantagé (voire très avantagé...) en terme de puissance et de couple avec les brides actuelles et l'ACO ne l'a jamais caché. Mais il impose aussi quelques contraintes non négligeables tels qu'une trainée très supérieure dûe à la nécessaire évacuation des calories dégagées par les échangeurs ainsi qu'une masse moins idéalement répartie que sur une essence du fait d'un ensemble moteur-transmission plus lourd. Certains nous rétorqueront que Porsche par exemple, refuse de venir en P1 tant que cette équivalence ne sera pas revue. Oui, mais... Serait-ce la première fois qu'un constructeur ferait un peu le forcing ou du lobbying pour que le règlement penche un peu en sa faveur avant de s'impliquer ? Non certes... Vous nous direz que l'argument est réversible et qu'avec maintenant deux constructeurs dans le clan des diesels, l'ACO pourrait être encline à privilégier ceux-ci qui ont assuré, cette année, une recette confortable malgré des conditions météos qui ont dû faire fuir les indécis de dernières minutes... Possible aussi mais tout ceci n'est que supposition...

Rééquilibrage ou pas ?

Daniel Poissenot nous l'a annoncé lors de la conférence de presse de l'ACO, l'équivalence donne satisfaction au club sarthois à l'heure actuelle mais sera, malgré tout, réétudiée après cette course afin de voir s'il faut l'ajuster. Nous sommes véritablement impatients d'en savoir plus...

Cependant, le seul vrai moyen de pouvoir en vérifier le bien fondé serait qu'un troisième constructeur s'implique en essence avec un potentiel technique et financier, ainsi que la qualité de l'équipe de conception, comparables à ceux d'Audi et Peugeot. Nous pensons évidemment à Acura dont les débuts cette année en ALMS sont probants même si la victoire frôlée de près se refuse encore. Mais rien ne prouve à ce jour, que la filiale d'Honda s'impliquera vraiment en essence. Rien de tel, en tout cas, n'a encore été annoncé ! Et puis, si Acura monte dans la grande catégorie, ça ne sera que pour 2009 au mieux. Et là, il est fort probable que le constructeur passe dans la nouvelle catégorie GTP (appelons-là ainsi en attendant d'en connaître la définition précise...). La comparaison directe avec les diesels LM P1 deviendra donc impossible car la base technique et aérodynamique sera bien différente... Bref, serons-nous jamais en mesure d'avoir une réponse précise à cette question d'équivalence ?

Henri Pescarolo parle de contacts avec un grand constructeur. Creation a déjà signé un partenariat avec AIM qui lui vaudra de disposer de bien plus de moyens en 2008 et d'un nouveau moteur Judd exclusif. Courage va tenter d'aller chercher un gros soutien financier en Inde. Tous ces concurrents fidèles à l'essence pourraient donc disposer de bien plus d'atouts l'an prochain. Ce que nous leur souhaitons au plus haut point. A la fois parce qu'ils le méritent mais aussi parce que cela nous permettrait peut-être d'avoir des réponses plus précises à nos questions... La course et les 250.952 fans recensés ce week-end le méritent...

Laurent Chauveau