The trip to PLM : Le monde de la joie! Imprimer Envoyer
Mercredi, 28 Septembre 2011 15:29

Coca_Cola_1Après cette courte première nuit géorgienne, nous sommes donc sur le pont de bonne heure. Après avoir fait quelques photos nocturnes de notre sublime hôtel pour illustrer le premier article, il est temps de se secouer et d'aller prendre le petit déj' royalement offert par la maison. Bon, évidemment, pour 50 dollars la nuit, inutile d'espérer un petit déjeuner continental avec des serveurs en livrée. Non, c'est basique de chez basique mais bon, on ne s'attendait pas à mieux. Et puis le café est relativement acceptable alors, on ne va pas trop se plaindre...

Retour à la chambre pour... travailler ! LM doit écrire et poster quelques articles sur EI. Moi, je dois poursuivre mon boulot préparatoire pour les articles à venir. Contact avec les attachés de presse pour prendre des rendez-vous, établir des listes de questions pour les personnes que j'ai prévu de voir. Bref, du sérieux. Tout se passe bien lorsque le Wi-Fi de l'hotel (gratuit) jusqu'ici vraiment rapide pour ce genre d'endroit, tombe en rade. Plus rien. Aïe, pas facile pour mettre en ligne ! Alors nous prenons la décision de lever le camp et d'aller chercher du WiFi là ou il y en a. A savoir chez McDo ! A 9 heures du mat'. Mais que consommer alors que nous sortons de table ? Un smoothie pour LM, une boisson glacée pour moi et le boulot reprend avec un Wi-Fi un peu lent mais qui passe. LM poste son article de « brèves en vrac ». J'ai fini une partie de mon travail. Nous pouvons donc lever le camp. Et peu après 10 heures, nous prenons la direction du « Mall of Georgia ». Pour ceux qui auraient lu les mêmes carnets de l'année passée, vous allez trouver une petite ressemblance. La différence toutefois, c'est que cette année, moi qui ne suis pas un fan des centres commerciaux, je suis pourtant demandeur. Je cherche des cadeaux pour mes petits neveux dont l'un vient de fêter son anniversaire. Donc, ça me saoule moins que l'an passé de nous rendre dans ce temple de la consommation. A peine entrés, nous croisons Andre Bellicchi, puis Nicolas Prost. Un peu plus, nous trouvons Neel Jani qui discute quelques secondes avec nous. Nous déambulons dans l'Apple Store, le magasin le plus fréquenté en cette heure encore matinale pour un centre commercial. LM y renonce à son casque à 200$. Trop cher mon fils... Nous poursuivons nos recherches sans que je ne trouve réellement de bonnes idées de cadeaux. LM quant à lui est tout heureux de retourner chez Hollister ou Abercrombie. Il fait fumer la carte bleue !

En redescendant d'un étage, nous voyons attablés à une table de café, Romain Dumas, Timo Bernhard et Roland Kussmaul. Décidément, l'endroit est le repère des pilotes. Et encore, nous n'avons pas vu les pilotes du OAK Racing qui devaient pourtant également s'y rendre... Bon allez, je ne trouve ni mes cadeaux, ni les cigares que m'a commandé un collègue, donc on file !

Ashley !

Direction Downtown Atlanta (le centre ville). L'idée est d'aller visiter le « musée » Coca Cola mais auparavant, il faudrait manger. Mince, nous sommes à deux pas du Hooters, ce serait trop bête de ne pas en profiter ! Pour ceux qui ne connaissent pas cette chaîne de restaurants, vous y êtes accueillis par des jeunes femmes, dont le short orange (très court) et le tee-shirt blanc sont très, très moulants. Sachez aussi que Hooters possède très probablement des actions dans l'industrie du silicone... Deux jolies hôtesses sont à l'extérieur et nous invitent à rentrer. Elles n'ont pas trop de mal à nous convaincre et Lena D. se charge de nous placer puis de prendre notre commande. Charmante Lena D. Mais c'est surtout Ashley qui va monopoliser nos yeux pendant cette pause déjeuner. La demoiselle est jolie, toute menue mais sa poitrine tend le tee-shirt à l'extrême. On se demande bien par quel phénomène cela a pu se produire... L'ambiance est à l'américaine, hyper décontractée. Les hôtesses s'assoient à votre table pour prendre la commande. Sympa. Nous prenons deux salades car la qualité de la nourriture n'est pas forcément la qualité première du Hooters. On n'y vient pas que pour ça, vous me direz... Et puis, l'avantage d'une salade, c'est qu'elle ne risque pas de refroidir si votre attention est captée par autre chose que votre assiette... Par contre, nos deux voisins ont commandé deux assiettes (chacun) d'ailes de poulet en sauce. Ca n'est pas très engageant mais ils y plongent avec frénésie. Ce qui nous surprend le plus, c'est qu'ils n'ont accompagné cela d'aucun légume ! Repas carnivore uniquement... Euh, sans nous. Non, nous, nous prenons le temps de déguster nos salades, d'observer attentivement ce qu'il se passe et puis, il nous faut bien quitter les lieux. Bye Lena D. Bye Ashley, Bye girls. We'll be back !

Direction Coca Cola ! Moi qui n'en boit pas... Bonjour madame, c'est combien ? 16 dollars ???? Aaaarrrghhh. Tout ça pour un soda ? Bon, tant pis. Nous entrons dans le monde de la joie au milieu d'un groupe de retraités en voyage d'agrément. Accueil à l'américaine au milieu d'une salle regorgeant d'articles Coca Cola datant de toutes les époques (Coca a fêté récemment ses 125 ans...) Bon OK... Salle suivante, un film impressionnant techniquement parlant, basé sur la pub que l'on a vu en France aussi. Mais s'il est bien ficelé, il n'est pas forcément très intéressant, le monde de la joie m'ennuie un peu. Les personnages principaux poussent la salle à chanter avec eux. Bon, certains retraités jouent le jeu mais nous ne poussons pas le Lalala avec eux... Allez on sort. Là, le fameux ours polaire de Coca Cola incite les visiteurs à poser avec lui pour la photo. C'est couillon mais c'est marrant à voir. Il a des attitudes et des mimiques craquantes. Les gens ne se privent pas pour lui claquer des bises...

OK, étape suivante, le cinéma en 4D ! Là, c'est franchement marrant. Le siège bouge au fur et à mesure de l'action qui se déroule sur l'écran. On a des lunettes à verre polarisant donc a une image en 3D et les fruits qui composent (peut-être) la recette secrète du Coca Cola, nous sautent à la tête. Par la suite, nous sommes avec un livreur de Coca sur sa pirogue. Et l'eau de la rivière nous tombe dessus. Réellement ! Quelques gouttes mais c'est inattendu et rigolo. Puis un gros insecte arrive face à nous, il nous passe derrière et... nous pique dans le dos ! En fait, une petite tige est sortie du siège et vient nous mettre une petite pression dans le dos. Là aussi, c'est inattendu. Bref, on se marre, on est surpris mais on ne retient rien de la recette secrète. Ce qui est probablement le but... Pas de doute, au niveau du show, les américains savent faire...

Dans le monde merveilleux de Coca Cola...

On visite une petite salle « Pop culture » Coca, puis on passe dans le compartiment dégustation. Plus de 60 saveurs mondiales proposées par le groupe sont en libre dégustation. Evidemment, on n'a pas tout gouté mais ma préférence va au Coca Wild Cherry. Sympa. D'autres étaient beaucoup plus bizarre...

Laurent, qui est déjà venu, est surpris. Il n'y a plus la partie « mise en bouteille » du Coca Cola. Elle n'est plus visible. Bon soit, elle en a pourtant parlé à l'entrée, notre hôtesse ! OK, on sort tout en passant par la boutique Coca Cola. Là, je trouve le cadeau que je cherchai. Et nous ressortons. C'est seulement aujourd'hui mercredi, que nos collègues de Pit Lane Vision nous confirmeront que nous n'avions pas les yeux en face des trous. La zone d'embouteillage existe toujours et est visitable. Bravo ! On a perdu une partie de nos 16 dollars...

Dehors, c'est la fournaise ! Ca cogne grave et nous décidons d'aller nous mettre à l'abri chez CNN, à deux pas de là. Juste le temps d'attendre Eric et Julie qui arrivent de Miami. On prend un café chez Starbucks. Je ne commets pas la même erreur que l'an passé. Je ne prends pas un Espresso qui n'a rien à voir avec ce que l'on nous sert en France. Mais je commande un « Freshly brewed café », servi plus raisonnablement : 20 cl au lieu de 40... Et c'est pourtant la plus petite taille ! On regarde CNN et le procès sur la mort de Michael Jackson sur écran géant. On visite les boutiques, je n'y trouve toujours pas les cigares même si ils en vendent. Pas ceux que je veux, évidemment...

Hard Rock CaféEric et Juju nous rejoignent enfin. Juju a faim. Comme toujours ! Une part de pizza plus tard, nous ressortons vers le parc olympique, en direction de la Tour Westin. Nous allons nous prendre un pot, comme l'an passé, au bar pivotant du dernier étage. Le coucher de soleil vu de là haut est sympa. Le temps de faire quelques photos et nous y sommes. Tout en sirotant un Martini blanc Apple Caramel, nous faisons le « tour de la ville » en 20 minutes. La conversation dévie immanquablement sur le sport auto. On devise sur quelques nouvelles, plus ou moins inquiétantes, puis Adriano, un collègue photographe d'Eric, nous rejoint. L'astre solaire commence à décliner, à s'oranger puis à rougir, Les buildings vitrés alentours, renvoient cette lumière. C'est un moment vraiment agréable. Une fois le soleil passé en deçà de la ligne d'horizon, nous retournons, comme l'an passé, au Hard Rock Café. Quant on a une bonne adresse... C'est toujours aussi sympa, même si certains clips musicaux diffusés sur les écrans plats nous font bien rire par leur côté kitsch... Le serveur est sympa, la bouffe est vraiment bonne (et copieuse mais aux USA, qui en douterait ?...) Cependant, les effets des deux nuits très courtes commencent à se faire sentir. J'ai du mal à lutter. Allez, on lève le camp ! Laurent se met à volant, j'incline le siège et... avant même la sortie d'Atlanta, je dors ! Claqué. La nuit va être réparatrice. Enfin. Mais à 5 heures, je ne dors plus. Je traine jusqu'à 6 heures du mat' mais là, je me remets au boulot. J'attaque ce 2ème carnet de voyage que vous découvrez à l'instant... Pour la suite, si suite intéressante il y a, il vous faudra patienter jusqu'à mon retour à Paris. Je suis maintenant en salle de presse, face à la sortie du turn 12, mon accréditation autour du cou. Une Porsche du Pirelli World Challenge vient de virer au large soulevant un nuage de poussière rouge juste devant nous. Les choses sérieuses ont commencé. C'est la chasse à l'info... Les carnets attendront ! Ah si juste une chose avant de vous laisser, après trois boutiques qui en vendent, je n'ai toujours pas trouvé les bons cigares !

Laurent Chauveau