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Le Mans Classic est un évènement à facettes multiples. Un truc à vous tuer les pattes tant il y a de kilomètres à couvrir pour tout voir. Au soir de telles journées, accablées de chaleur qui plus est, une douce fatigue s'empare de vous, irrémédiablement. Car pour tout découvrir, il faut flaner de paddock en paddock., de plateau en plateau Le soleil couchant du vendredi soir offre une belle lumière chaude et on se met presque
à courir afin d'en profiter en la fixant sur les capteurs sous de multiples angles. Dans le rôle des beautés fatales, les Jaguar Type D y guerroient avec la Ferrari P3. Au rayon des bêtes de légende, les Porsche 935 gonflent leurs ailes pour tenter d'impressionner les musculeuses Corvette Greenwood. Que les protos de l'époque font frêles à côté de ces monstres ! Et que la vue de cette Porsche 908 à l'arrière abimée suite à une sortie de piste probablement, peut faire mal...
Pour tout découvrir, il faut également avoir fait le tour complet du circuit Bugatti, en ajoutant sans cesse des tours et des détours. Avec 8000 voitures de club présentes, il y en a partout, aboslument partout. Que ce soit sur la piste elle-même, sur les bas-côtés ou même dans le village. Partout des pépites qui ravissent les yeux. Cette Miura jaune, esseulée sur le parking Lamborghini laisse percevoir ses formes sensuelles. Mais soudain, voilà qu'une sublime Dino débarque dans votre dos. Puis l'on découvre avec les yeux de l'enfance, toutes ces berlinettes A110 alignées dans les Esses bleus. Elle a tellement fait rêver les français en ce début des seventies... Il ya des curiosités aussi à découvrir telle cette Matra 530 bleue ornée de flammes vertes en rappel des couleurs de Pescarolo. Maitre Henri a d'ailleurs apposé sa dédicace sur l'auto. Il y a également cette jeune artiste qui fixe sur sa toile les voitures de Le Mans Heritage. La belle qui croque la bête en quelque sorte...
Pour tout découvrir, il faut également assister à toutes les parades du samedi matin. Des défilés monomarques impressionnants et qui n'en finissent plus tant il y a de voitures en piste. Tous les heureux "défileurs" ou presque, profitent d'un caméscope pour enregistrer "leur" tour du tracé mythique. Coup de coeur pour les tours de roue de la Rondeau M379B n°16, victorieuse en 1980. Ou pour ceux de la Ferrari 312P n°19 magnifique dans sa robe mixant à la fois les angles et les rondeurs. Plus jamais, les voitures en provenance de Maranelllo ne seront aussi belles que cette auto. C'est tout au moins mon avis... Mais mon coup de coeur absolu de ce week-end va au club "Qui n'en veut". Rien à voir avec la compétition. Non, ce club met en avant les valeurs du camping tels que les français le découvrirent dans les années 50 ou 60. Tout est reconstitué à l'identique, même les toilettes de campagne. Pour m'avoir mis la tête en vacances avec huit jours d'avance, un grand merci à vous !
Et pour vous faire découvrir tous les aspects de ce Le Mans Classic 2010, je viens de compléter très largement les galeries photos sous ces multiples thèmes. Profitez-en...
Laurent Chauveau |
Pour tout découvrir, il faut également avoir fait le tour complet du circuit Bugatti, en ajoutant sans cesse des tours et des détours. Avec 8000 voitures de club présentes, il y en a partout, aboslument partout. Que ce soit sur la piste elle-même, sur les bas-côtés ou même dans le village. Partout des pépites qui ravissent les yeux. Cette Miura jaune, esseulée sur le parking Lamborghini laisse percevoir ses formes sensuelles. Mais soudain, voilà qu'une sublime Dino débarque dans votre dos. Puis l'on découvre avec les yeux de l'enfance, toutes ces berlinettes A110 alignées dans les Esses bleus. Elle a tellement fait rêver les français en ce début des seventies... Il ya des curiosités aussi à découvrir telle cette Matra 530 bleue ornée de flammes vertes en rappel des couleurs de Pescarolo. Maitre Henri a d'ailleurs apposé sa dédicace sur l'auto. Il y a également cette jeune artiste qui fixe sur sa toile les voitures de Le Mans Heritage. La belle qui croque la bête en quelque sorte...
