Florida's sunshine ! Imprimer Envoyer
Mardi, 15 Mars 2011 14:34

th_HotelFoutu sommeil à la c... Il est quatre heures du mat' heure locale ici à Lake Wales, Florida et je sais que c'est mort. Je ne dormirai donc pas de la nuit. Ca va être pratique tout à l'heure sur le circuit de somnoler en bossant. Bref, autant se lever et attaquer un premier article. Et puis j'ai l'habitude et je ne vais tout de même pas me plaindre. Car ça y est, j'y suis ! Dans quelques heures, je serai à Sebring, de nouveau. Ma cinquième expérience sur place...

J'ai décollé hier lundi de Roissy, Terminal 1 (vous savez, celui avec les escalators dans les tubes en verre que le cinéma français des années 70 aimait à immortaliser dans de nombreuses scènes...) Vol United 915 sur un Boeing 777, en direction de Washington Dulles. Le vol n'est pas direct pour la Floride mais c'était moins onéreux qu'un vol Air-France pour Miami alors le choix est vite fait... 8 heures de vol animée par un peu de travail en prévision de la course, de succulents repas comme savent nous les concocter les compagnies américaines :(( Et deux films tellement mauvais que je préfère ne pas vous en parler ! On a connu mieux...

Atterrissage en crabe à Dulles, longtemps en équilibre uniquement sur le train de gauche, impressionnant. Il faut dire que c'est la deuxième fois que je me pose ici, et c'est la deuxième fois que le dernier quart d'heure de vol est éprouvant. Ca tabasse pas mal et on prend un sacré vent de face d'abord puis latéral. 15 longues minutes et quelques gouttes de sueur car le mal de l'air est là qui se pointe.

On débarque et c'est la partie toujours un peu angoissante de l'accueil aux USA : le passage des contrôles de l'immigration. Ils ne vont quand même pas me renvoyer à la maison après toutes ces heures de vol ? En fait, première surprise, il n'y a absolument pas la queue. Ca change de l'arrivée à Miami, Orlandon ou Atlanta. Le gars me scanne les empreintes digitales des dix doigts, puis me demande le but de mon voyage. « Vacances en Floride ». « Mais vous venez souvent à ce que j vois... ». « Oui, je viens voir une course de voitures en fait. » « Ah oui, Le Mans. » Là, je suis scotché. Le gars sait qu'il y a une course en Floride à la mi-mars qui se court sous l'égide du Mans. Il ne parle pas de Sebring mais du Mans : Whaou ! Mais bon, je sens qu'il n'a guère envie de parler, pas tibulaire le gars, mais presque... Toujours est-il que j'ai connu bien plus pénible à l'immigration...

Je récupère les bagages pour passer la douane et là, c'est carrément laxiste. Le douanier récupère simplement mon formulaire et me laisse passer directement. Immigration et douanes réglés en 10 minutes, j'ai jamais vu ça ! On repasse immédiatement les contrôles de sécurité et je suis paré pour le second vol et trois heures d'attente en regardant HLN, la filiale de CNN, et les images du Japon. Sacrément inquiétant ce qui se passe là-bas...

Il est l'heure de monter dans l'A320 qui m'emmène à Orlando. L'arrivée sur la Floride est belle. Je suis du bon côté des hublots et j'ai droit au coucher de soleil. Même s'il se fait au milieu des nuages, les couleurs sont belles et surtout se reflètent dans les innombrables lacs qui constellent cet état du sud. Pas de bol, je n'ai pas l'appareil photo sous la main et je ne veux pas déranger mes voisins alors qu'on est dans l'approche finale... Atterrissage en douceur et direction le loueur de voiture ou me rejoignent Pascal Saivet et Christian Vignon. Effectivement, nous faisons du co-voiturage à trois mais nous étions chacun sur un vol différent. L'un arrive de Toronto, l'autre de Francfort, le troisième de Washington. Pour la première fois depuis que je viens à Sebring, l'ami Jéjé (Jérôme Mugnier) n'est pas du voyage. Alors un gros clin d'œil à toi en passant, Jéjé ;)

Nous récupérons un gros (énorme...) Dodge et nous prenons la direction de l'hôtel. Après une petite erreur dans le premier guidage (on devrait toujours suivre son instinct...), on finit par trouver la bonne route après 90 minutes de route, on trouve notre Motel. Un rapide McDo (il n'y que ça d'ouvert à cette heure là à proximité) et retour à la chambrée. Je prends la douche et c'est là que je commets l'erreur ! Je sais que mes voisins sont des ronfleurs (moi aussi, je vous rassure). Pour ne pas les entendre, je décide donc de mettre les bouchons d'oreille afin de m'isoler. Problème, sortant de la douche, mes oreilles sont encore mouillées et le bouchon s'enfonce comme une fleur, bien trop loin ! Pas moyen de le ressortir. Je suis donc obligé de faire appel à Christian pour me soulager : pas l'air con... On tape alors la discute malgré ma gorge douloureuse. Puis on finit par éteindre les lumières. Pour cette nuit sans sommeil dont je vous ai parlé. Le temps d'écrire cet article, mes collègues se sont réveillés également. On est encore calé sur l'heure de Paris. On va donc pouvoir partir sur le circuit un peu plus tôt que prévu...

Laurent Chauveau